La Fondation Camerounaise de la Terre Vivante ( FCTV) et son partenaire technique le GIC BELLOMAR forment des jeunes en entrepreneuriat vert pour lutter contre les changements climatiques.

Publié le par Blondel SILENOU

 

 

le Cameroun , à l'instar plusieurs pays Africain cherche des voies pour doper le secteur de l'emploi et lutter contre le changement climatique, l'entrepreneuriat vert est aujourd'hui une solution privilégiée pour tenter de sortir de l’ornière.

 

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Issue d'une famille nombreuse, Clément est le cadet d'une fratrie de 7 enfants, son modeste parcours scolaire ne le prédestinait à rien, seulement au lendemain d'une formation pratique en gestion durable des déchets plastiques offerte par la fondation camerounaise de la terre vivante, le jeune Marcel, à peine âgé de 21 ans rêve désormais d'entreprise. Il envisage de s’auto employer et de venir en aide à sa famille qui tant bien que mal s'efforce à joindre les deux bouts. Une fabrique de pavés, tuiles et briquettes à base de plastiques est sa petite idée.

 

La formation de 10 jours qu'a suivi Clément s'inscrit dans le cadre d' un projet de récupération des déchets plastiques, déchets qui jonchent au quotidien les rue de la ville de Douala, cette formation qui bénéficie de l'appui financier de la living Earth Foundation, une organisation non gouvernementale Britannique et de la supervision technique du GIC BELLOMAR vise outre la lutte contre la pollution, tout en proposant une approche dans la réduction du chômage chez les jeunes issus des quartiers précaires, elle entend ainsi s'attaquer au sous-emploi des jeunes par la stimulation d'idées nouvelles leur permettant d'agir positivement sur leur environnement. En les formant, le projet les a outillé afin qu'il puisse se prendre en charge dans leur communauté et éviter la délinquance juvénile.

 

Au lendemain de sa formation, Clement s'est lancé avec l'appui de ses formateurs dans la rédaction d'un bussiness plan et maintenant se bat pour mobiliser un peu d'argent à fin de démarrer son entreprise. Le jeune Clément affirme avoir besoin de 1 000 000 milles francs. «  avec cet argent, je vais acheter le matériel nécessaire : des moules, des pelles, des tables, des sceaux, des fûts, mais aussi je vais pouvoir payer des amis pour collecter le plastique nécessaire à l'activité et bien d'autre outils » explique-t-il.

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Sa grande volonté et la passion qui le caractérise quand il parle de son projet, laisse clairement apparaître sa fierté, devenir un opérateur économique. Ses encadreurs lui garantissent déjà tout l'appui institutionnel , des facilités dans les démarches administratives et une assistance marketing. Fort de cela Clément nous a confié «  mes premiers produits seront disponible des la fin du mois d’août. Une micro finance est prêt à me soutenir à hauteur de 600 000 milles francs, mon dossier de demande d'espace est en bonne voie à la mairie de mon quartier. Je vais bientôt créer des emplois pour des jeunes comme moi »

cette ambitieuse initiative à ceci de particulier et d'intéressante qu'elle va non seulement contribuer à l'assainissement du paysage urbain, réduire les risques d'inondation , créer de l'emploi, et participer à la lutte contre le changement climatique.

 

Le plastique doit on le rappeler, est un danger tant pour l' environnement que pour la santé de l'homme et des animaux. Il dégage du styrène qui est un perturbateur endocrinien mimiquant l’œstrogène, ll peut causer des problèmes reproducteurs et de développements chez les enfants. L’exposition à long terme des travailleurs à cette substance chimique a entraîné une augmentation des dommages du cerveau et du système nerveux. Dans des études sur des animaux, on a constaté des effets néfastes sur les globules rouges du sang, le foie, les reins et l’estomac.

C'est fort de cela que le gouvernement de notre pays a pris des mesures fermes contre les emballages plastiques.

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Comme Clément c'est au total 30 jeunes issus des quartiers précaires qui ont suivi avec attention la formation qui s'est achevé le 24 mars derniers. Pour Martial Gervais ODEN BELLA, consultant en Functional skill à la Fondation camerounaise de la terre vivante (FCTV) la pérennité du projet repose sur le suivi de cette cuvée. Une autre formation est en gestion le let motiv est de faire de nos difficultés des opportunités . « le changement climatique est l’un des plus gros défis de l’humanité pour les prochaines années.notre action se veut une solution d’urgence pour réduire les risques de catastrophe ». Conclu t-il en marge de notre échange.

 

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